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le journal les routiers édition du 29 juillet 2020

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Message par Astrid Jeu 30 Juil 2020, 12:36 am

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Message par nefertiti Jeu 30 Juil 2020, 8:53 am

ortrait Cyriane et Josette [size=40]Que sont-elles devenues ?[/size] L'émission de TF1 52 sur la une (qui a existé de 1988 à 2001) a tourné un sujet sur les conductrices routières au long cours en 1996. On y voit Josette des transports Calsat, La Puce59 des transports FRT... D'elles, le présentateur disait : « Pour être reconnues dans ce métier, elles doivent à chaque fois se surpasser. Ce courage se devait d'être signalé ». 23 ans plus tard, que sont-elles devenues ?
le journal les routiers édition du 29 juillet 2020 Portrait%20-%20Cyrianne%20et%20Josette_img_0
«On est tous familiarisés avec l'image, voire le cliché, du routier sympa et costaud. Mais l'image de la routière, qui la connaît vraiment ? On ne peut pas dire que ce métier plutôt rude éveille un grand engouement chez les femmes. Et très peu d'entre elles ont choisi les longues distances. Quatre seulement dans toute l'Europe roulent sur la ligne Paris-Moscou, hantée à partir de la frontière russe par des brigands ou des rançonneurs ». C'est Jean Bertolino qui parle, en introduction d'une séquence de 52 sur la une, émission de TF1 des années 90. Sur les indications d'un lecteur du magazine Les Routiers qui était tombé sur cette séquence mise en ligne par Youtube sous le nom « Les femmes de la route », on s'est replongés dans la vie des femmes pionnières de la grande route, à cette glorieuse époque où la France était encore appelée à approvisionner des chantiers au Moyen-Orient, voire en Russie. L'émission se demandait comment ces femmes d'exception étaient parvenues à s'imposer dans ce milieu essentiellement masculin. Nous, on a cherché à savoir ce que sont devenues ces conductrices au long cours, courageuses et admirables. Marie la Belge Des trois femmes, l'une étant belge, on n'a pas pu retrouver ses traces. Dans le film, c'est elle, Marie, qui roule en Volvo F12 savoyarde pour Demonceau à travers toute l'Europe. Un travail extrêmement physique : bâchage, débâchage, déchargement des palettes, et sans l'aide mécanique d'aujourd'hui. Marie a perdu la garde de ses deux enfants à cause de son métier (accusée de ne pas être à la maison pour s'en occuper), mais elle a voulu prouver par orgueil qu'elle pouvait réussir sur la route. Et elle l'a fait ! « Mes enfants savent très bien que je les aime, et c'est la seule chose qui importe », assure-t-elle face à la caméra. Josette Andrieux, la première routière au Moyen-Orient Sur les deux Françaises qu'on a réussi à joindre, Josette Andrieux, 73 ans aujourd'hui, donc 50 ans en 1996, était déjà une vedette au moment du tournage : près de vingt-cinq ans auparavant, en 1972, cette plantureuse Aveyronnaise s'était lancée sur les routes de Bagdad, d'abord pour le compte des transports Meditir de Montpellier, qui y livraient du matériel de forage. Puis c'est Carry qui l'a envoyée jusqu'en Jordanie, en Irak, au Koweit et l'Iran, via la Bulgarie et la Turquie par le Col du Tahir, où elle est restée bloquée cinq jours par moins 48°. Cette femme très respectée a d'ailleurs récolté le titre de « première femme routière au Moyen-Orient ». Après avoir obtenu son permis lourd à 21 ans, en 1967, elle avait fait ses premières armes dans le transport de bois avec un Berliet, puis en primeurs sur la Grande-Bretagne avec un Mercedes pour Renvier. Devenue Meditir, cette société a commencé par l'envoyer sur la Grèce en messagerie, puis sur Bagdad. « Je me souviens encore du mouvement de foule provoqué par l'arrivée de la première femme routier à la frontière bulgare, explique-t-elle sur la vidéo. Les douaniers turcs n'en revenaient pas ! Par la suite, j'ai bénéficié d'un traitement de faveur : on venait à ma rencontre pour simplifier les formalités ». Pendant ses cinq années de Moyen-Orient chez Meditir, puis Carry, elle a affronté les obstacles en tant que femme (dont des balles dans son pare-brise en pays kurde) au volant d'un Daf 2800, sous l'œil attentif des techniciens hollandais qui considéraient ces pistes du Moyen-Orient comme un banc d'essai grandeur nature. « C'était une vie spéciale mais riche, l'entend-on dire dans le film. J'avais une grande tendresse pour mon camion : il nous parle, le camion. C'est un chant magnifique ! » Mais fin 1977, elle a dû arrêter ces destinations suite à une opération chirurgicale. Elle s'est alors contentée de transport d'hydrocarbures, de lait et d'aliments en citerne sur l'Europe, pour Calsat au départ de Rodez. Pour ne rien arranger, elle est tombée du haut d'une citerne de carburant en 1988 en Italie, et s'est cassé la colonne vertébrale. Au moment de l'émission 52 sur la Une, en 1996, elle était en citerne de lait en direction de la Grèce pour Calsat, au volant d'un Mercedes 2544. Elle annonce alors gagner 10 à 12 000 F maxi (1 500 à 1 800 €), en roulant du dimanche soir au samedi midi. Petit à petit, ses douleurs permanentes l'ont cependant incitée à réduire les distances parcourues, ce qui lui a au moins permis de voir plus souvent ses petits-enfants. En 2001, la retraite a sonné pour elle, mais depuis, ses gros problèmes de santé ne l'ont plus lâchée, et le Moyen-Orient n'est plus qu'une vieille histoire. Cyriane Loïc, dite La Puce59 La Puce59 des transports FRT (de son vrai nom Cyriane Loïc), elle, est toujours sur la route, mais en national au volant d'un Magnum, pour un petit patron franchisé XPO. C'est d'elle que le présentateur dit : « Sur les trois routières que vous allez découvrir maintenant, l'une a 27 ans est la mère d'une petite fille de 7 mois. Elle a choisi de rouler jusqu'en Russie malgré la disparition il y a quelques mois d'un des ses collègues, dont on a retrouvé le camion, mais pas le corps... ». En porteur-remorque Iveco Eurotech, Cyriane faisait Laon-Moscou via Berlin et Varsovie. Elle montait en meubles et redescendait avec du lin en ballots, qu'elle vidait dans des fabriques de vêtement en Belgique. Autant dire qu'elle ne voyait pas souvent sa fille, confiée à sa famille (elle a dix frères et sœurs), car il fallait bien assurer les grandes destinations. Attentes interminables à la frontière avec la Biélorussie (2 à 3 jours, ou juste quelques heures, toujours très aléatoire comme délai), sommeil à tour de rôle pour se réveiller mutuellement quand ça avance, routes défoncées, parfois pas de gazole dans les stations... Voilà son quotidien, dans ces années intenses. « Il faut toujours rouler avec d'autres collègues », précise-t-elle dans la vidéo (en l'occurrence des gars de la Stef, avec lesquels elle communique par CB). Sans compter les attentes de 40 à 50 heures parfois avant de recevoir une nouvelle mission... Avec une autre Française, Claudine, on la voit discuter du problème que constitue pour une femme la nécessité d'uriner en plein jour dans ce pays où des collègues avaient été braqués. « Moi aussi je me suis fait braquer, mais ce n'était pas bien méchant. Ils voulaient juste à manger. Je leur ai donné du cassoulet. Pour eux, c'était Byzance ! ». Romanichelle de la route Pour 14 à 15 000 F maximum (2 100 à 2 250 €), Cyriane se considérait comme une « romanichelle de la route ». N'empêche, elle regrette sérieusement cette époque. La Russie, elle l'a arrêtée vers 2000, quand sa fille avait 6 ans, car son compagnon (le père de son fils) commençait à avoir de gros problèmes de santé. « J'aurais pu continuer pendant cinq ans encore. Mais j'avais dans l'idée de créer une famille que la route ne détruirait pas. Je me suis donc résolue à mettre un terme à ces aventures en faisant du régional ». Pendant quinze ans d'intérim en régional, Cyriane est rentrée tous les soirs chez elle à Rennes. « Le régional, c'était en fait un stress d'enfer, entre le boulot et les enfants. C'est comme si tu commençais une deuxième journée le soir ». Son compagnon est décédé, et elle a dû s'arrêter un an pour ce qu'on appellerait aujourd'hui un burn-out. Elle a alors repris le national, toujours accro à la conduite. « Avec mon patron, on est trois dans la boîte ! Il m'a reconnue alors qu'on chargeait tous les deux chez un client. Pour lui, si j'étais encore sur la route après ma période au long cours, c'est que j'avais des capacités. Il est réglo et le boulot me convient bien ». Alors que son patron est basé dans le Sud, elle démarre de Rennes en camion-remorque grand volume, chargée en laine de verre ou polystyrène, et livre des magasins de matériaux un peu partout en France. Sa fille Gaëlle, 24 ans, n'a jamais vraiment pardonné à sa mère de n'avoir pas souvent été là. Son fils Loïc, 18 ans, apprend la mécanique. « Il n'a pas envie d'aller sur mes traces », constate Cyriane, qui le comprend, même si sa vie à elle reste la route. l
Texte : Marie Fréor · Photos : X D.R.

 

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Message par zara Jeu 30 Juil 2020, 10:19 am

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